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Ouistreham - Grenoble

Trump et l’architecture

Appel à textes

L’accession de Donald Trump à la présidence des États-Unis a mis en lumière un cas singulier de porosité entre pratique immobilière, production architecturale et exercice du pouvoir politique. Promoteur immobilier, Donald Trump peut être qualifié de président-bâtisseur, ou plus précisément de bâtisseur devenu président, tant son rapport à l’architecture et à l’acte de construire imprègne ses discours, ses décisions politiques et sa mise en scène du pouvoir.

Ses prises de parole publiques, y compris dans des enceintes diplomatiques internationales, comme l’ONU en septembre 2025, mobilisent fréquemment des références explicites à son expérience de promoteur : considérations techniques (matériaux, dispositifs constructifs, équipements), logiques économiques (coûts, marchés publics, coûts)... Cette rhétorique inscrit l’architecture au cœur de sa vision du gouvernement et de la représentation de l’État.

Le parcours professionnel de Donald Trump s’est développé autour d’opérations immobilières relevant d’une modernité tardive et postmoderne, avant d’évoluer vers un néo-régionalisme marqué, notamment pour ses casinos, puis vers une défense affirmée d’un néoclassicisme institutionnel. Cette orientation esthétique, érigée en idéal normatif, est explicitement formulée dans le décret présidentiel Promoting Beautiful Federal Civic Architecture, par lequel Trump entend réorienter la production architecturale fédérale vers des formes classiques, affirmait par lui-même, comme plus lisibles, plus stables et plus respectueuses des institutions. Cette injonction esthétique s’inscrit dans une logique de contrôle symbolique et visuel de l’espace public, assimilable à une politique de représentation et de légitimation du pouvoir par l’architecture.

Toutefois, cette promotion d’un néoclassicisme institutionnel entre en tension, voire en contradiction, avec les pratiques immobilières antérieures de Donald Trump, caractérisées par des esthétiques hétérogènes, spectaculaires et souvent postmodernes. Cette dissonance ouvre un champ d’analyse fécond sur les relations entre idéologie architecturale, stratégie politique et trajectoire personnelle.

L’instrumentalisation de l’architecture comme outil de pouvoir, de propagande et de construction de l’imaginaire national est largement documentée dans l’histoire des régimes autoritaires et illibéraux. Dans quelle mesure la politique architecturale promue par Donald Trump s’inscrit-elle dans cette généalogie ? Quels objectifs politiques, culturels et symboliques sous-tendent cette volonté de marquage matériel du territoire américain ? Quels effets cette orientation produit-elle sur les institutions, la discipline architecturale et la perception du pouvoir par les citoyens ?

 

Orientations et attentes éditoriales

 

Cet ouvrage collectif se propose de combler un angle mort de la recherche contemporaine, en invitant des contributions issues des champs de l’architecture, de l’urbanisme, de l’histoire de l’art, des sciences politiques, de la sociologie, de l’économie politique et des études culturelles.

Les contributions prendront la forme d’articles ou d'essais dans une démarche analytique et critique. Les textes devront s’appuyer sur :

  • des cadres théoriques en architecture, urbanisme, sciences politiques, cultural studies ;

  • des références / auteurs académiques et journalistiques identifiées ;

Axes de contribution20

 

Axe 1 – Donald Trump promoteur immobilier

Les contributions pourront analyser l’activité professionnelle de Donald Trump en tant que promoteur immobilier, en examinant ses stratégies économiques, ses choix architecturaux, ses logiques, ainsi que ses succès et échecs. Une attention particulière pourra être portée à la dimension symbolique et médiatique de ses opérations immobilières.

 

Axe 2 – Bâtiments, projets et matérialité trumpiens

Les textes pourront proposer des études monographiques portant sur un bâtiment, un ensemble immobilier, un projet non réalisé ou un projet en cours. Les contributions devront articuler description architecturale, contextualisation historique et analyse critique. L’architecture intérieure et les dispositifs spatiaux et décoratifs ne devront pas être négligés dans ces propositions.

Axe 3 – Idéologie architecturale et pouvoir

Les contributions pourront interroger l’idéologie architecturale déployée durant les mandats présidentiels de Donald Trump, notamment à travers la promotion d’un néoclassicisme institutionnel, les politiques fédérales en matière d’architecture publique, ainsi que les transformations et projets relatifs à la Maison-Blanche et aux bâtiments gouvernementaux.

Présentation de l’ouvrage et modalités de soumission

L’ouvrage Trump et l’architecture prendra la forme d’un livre grand format illustré, articulant analyses textuelles et iconographie (photographies, documents d’archives, illustrations). L’équilibre éditorial visera une répartition d’environ 60 % de textes et 40 % d’images, ces dernières constituant un matériau analytique à part entière.

Les auteur·rices sont invité·es à soumettre une proposition de contribution (environ 10 lignes) précisant :

  • l’axe de contribution choisi ;

  • Le titre et éventruellement le plan

  • un court résumé du sujet choisi ;

  • les principaux corpus et références.

La soumission d'un projet de texte doit s’accompagner d’un CV de l’auteur.rice.

 

Les proposition de contribution devront être envoyées pour le 16 février 2026.

Les textes définitifs devront être remis en novembre 2026.

Les contributions retenues feront l’objet d’une rémunération en droits d’auteur et donneront lieu à la signature d’un contrat d’édition avec les Éditions Entresol.

Les soumissions de contribution sont à adresser à Florent Herouard : editions-entresol@protonmail.com

Utilisez la même adresse pour toute question ou par téléphone au 06 32 43 27 14 (laisser un message)

Nouveauté
 

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Aurélie Lavisse et Bertrand le Jardinier (préface Murielle Bouchard)


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Florent Herouard

FACE A FACE
Côte de Nacre - West Sussex

 

Baladez-vous sur la Côte de Nacre et sur la côte anglaise qui lui fait face. Suivez l'ensemble du front de mer de Courseulles à Ouistreham et de Worthing à Shoreham-by-Sea. Ces stations balnéaires se font face, se ressemblent, et sont pourtant si différentes.
Ce livre vous propose de découvrir, de manière ludique, ce qu'il y a juste en face (ou presque). Retrouvez en parallèle des villas anglo-normandes et contemporaines, des postes de surveillance, des gargotes, des manèges, des églises, des mobilhomes, des skateparks, des cabines de plage... Une traversée du Channel en une enjambée.
À feuilleter pour (re)découvrir ces côtes. À feuilleter pour se promener et voyager toute l'année sur le littoral français et anglais. À feuilleter en longeant la plage, tout en scrutant l'horizon...

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SORTIES 2023-2024

 

Agenda

Epoque
Salon du livre de Caen

du 12 au 14 avril 2023


 

Les éditions Entresol, basée à Ouistreham depuis juin 2021, ont lancé un concours pour désigner les plus belles et plus originales villas de Ouistreham. Analysons un peu les résultats. Chercher à connaître la plus belle ou la plus originale des maisons de Ouistreham, est une affaire de goûts mais la convergence des réponses nous invite à penser que les goûts sont communs à une société, à une époque, et certainement aussi à une catégorie sociale. Sur plus de 100 répondants au vote, les réponses sont sans ambiguïté. La qualité architecturale des cinq premières villas les plus belles, est indiscutable. Ce sont principalement des villas signées d’architectes qui ont marqué leur temps. La première, la villa Bettina est l’œuvre de l’architecte Pisciaçais (de Poissy) Théophile Bourgeois, construite en 1906. L’étoile Polaire, en 5eme position est signée du même architecte, très réputé à l’époque pour ces villas « modernes », comme il les qualifiait lui-même. Deux villas de l’architecte caennais Duroy sont classés deuxième et troisième, la villa Clairefontaine et la villa Duroy (sa propre habitation). L’architecte a marqué de sa patte la station balnéaire avec une dizaine de villas, toutes remarquables, mais aussi des équipements publics incroyables comme les anciens casino et sémaphore, anciennes écoles et Poste du bourg. Les résultats de ce vote rendent un bel hommage à Duroy, qui s’est investi tant professionnellement qu’affectivement dans la ville. Il mériterait très certainement une rue à son nom… Ce qui ressort de ces votes en termes d’esthétique balnéaire est sans équivoque, avec une préférence claire pour le style néo-normand, dont les caractéristiques reposent sur un rez-de-chaussée / soubassement en pierre, est une élévation marquée par des décors en colombage soit en surépaisseur d’enduit, soit en application de planches d’habillage formant des motifs colombage. Ce goût du néo-normand semble s’imposer depuis la fin du XIXe siècle, car les commanditaires de villas ont largement plébiscité les architectes opérant dans ce style, que ce soit Rouvray, Duroy ou Bourgeois pour les villas cossus. Ce goût n’est toutefois pas exclusif, car la Forgette, en 4e position de ce classement, possède bien la morphologie d’une villa (tout en verticalité) mais sans présenter de motifs colombage. Toutefois, sa ferme débordante et son bow-window verts restent dans le vocabulaire général anglo-normand. Parmi ces plus belles demeures ouistrehamaises, une autre évidence s’impose : les toitures. Sont largement préférées les maisons aux toitures complexes, avec tourelles ou fermes débordantes. On trouve là encore un élément qui est fortement assimilé, chez les observateurs, à l’identité balnéaire. Finalement, le vote sur l’originalité des villas n’apporte pas beaucoup de différence. Beauté et originalité semble avoir le même ADN. Il est vrai que le grandiose des maisons sélectionnées, les différencie tellement d’habitations plus courantes, ou constructions actuelles, qu’elles paraissent incroyables aux yeux des observateurs. Ce vote a seulement fait émerger le Château de la Redoute, en deuxième position, avec son historicisme tranché qui dénote dans les rues de Ouistreham, mais aussi largement sur les côtes normandes. Sous les allures d’un château c’est bien une villa qui se cache, même une maison d’amis, qu’a fait ériger le comte de Milhau dans l’enceinte de sa propriété dans le quartier du port. Dans le même esprit, on peut s’étonner que malgré ses très bonnes notes, la villa Thierry, dans son style néo-gothique, n’apparaisse pas dans le classement. A croire que pour les spectateurs d’architecture trop d’originalité tue l’originalité. Notons, même si elle n’apparait pas dans le palmarès, qu’en 6e position arrive la villa Belle Ombre, de style moderne (après-guerre en béton), signée de l’architecte ouistrehamais Ohlmann. Il ressort de ce vote que le patrimoine Art-déco et moderne, reçoit des avis très tranchés. On aime, ou on n’aime pas, mais on est rarement mitigé. En termes d’esthétique ou d’originalité, globalement l’ancien prime, et notamment les constructions de la Belle Epoque. La grande gagnante de ce palmarès, la villa Bettina, représente un patrimoine important pour la station balnéaire. Par son architecture et son architecte, elle s’inscrit pleinement dans l’histoire des bains de mer et n’a pas à rougir de ses voisines de la Côte Fleurie.

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Résultat du concours
villas de Ouistreham

 

Appel à texte

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ARCHITECTURE ET URBANISME
(GRAND PUBLIC, VULGARISATION)

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