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Ouistreham

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SORTIES 2023

 

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De la mer à la pierre
PORT-EN-BESSIN

 

Marie-Pierre Labonne

Camp romain, bourgade de quelques maisons, premiers aménagements portuaires pour le compte des évêques de Bayeux, haut lieu du débarquement, à travers ce livre se dessine l’histoire et les péripéties de l’émergence de Port-en-Bessin. Petit par sa taille, important par son activité de pêche et par sa notoriété, Port-en-Bessin s’est développé dans un espace géographique favorable pour l’accès à la mer. La ville du Bessin est devenue au fil du temps plus qu’un port, une petite ville diversifiée et un lieu de villégiature.

Ce livre retrace le développement du port, du village, et de la vie qui s’y déroule. Derrières les murs des maisonnettes serrées les unes contre les autres, ont vécu des familles, gens de mer ou exerçant des activités annexes. C’est une plongée dans cette vie locale qui est proposée à travers ces pages, qui relatent l’immuable et le changement dans un village de pêcheurs de Normandie.

Marie-Pierre Labonne nous offre ici une approche historique de Port-en-Bessin à partir de son travail de thèse, soutenu à l’université de Caen, Vie et métier des pêcheurs de Port-en-Bessin, une communauté de marins en mutation 1792-1945. Sa thèse a obtenu le prix de l’Académie de Marine et les félicitations du prix de l’Amiral Daveluy, en 2019.

Ce livre se termine sur des extraits du journal intime de Charles Garnier, jeune bayeusain, passant ses étés à Port-en-Bessin, relatant la vie locale presque comme un ethnologue, en tout cas comme un amoureux de Port.   


 

CAEN
1920-1940
De l'Art déco au modernisme

Michaël Biabaud

L'Art déco remplace progressivement l'Art nouveau au cours des années 1920. Il s'impose avec des formes géométriques et épurées, des ornementations stylisées. Architecture des grands équipements publics de l'époque : gares, postes, bains-douches, logements sociaux, l'Art déco est très prisé également par les particuliers qui se font construire des villas urbaines dans les nouveaux quartiers des faubourgs.
 
En Normandie, l'Art déco se marie avec le régionalisme local. Le pan de bois côtoie alors un vocabulaire plus moderne ; une hybridation caractéristique dans les rues de Caen.
 
L'architecture qui précède la guerre est le témoin d'un Caen éphémère, d'un patrimoine qui n'arrive que partiellement jusqu'à nous. Cependant, l'Art déco annonce, dans son épure, le style de la reconstruction, le modernisme, qui forgera la nouvelle image de la préfecture du Calvados.
 
Michaël Biabaud livre ici un travail de fourmi pour reconstituer l'élan de construction juste avant guerre, une période d'industrialisation et de modernisation de la ville, une période dynamique que la guerre va freiner. Il nous livre l’image de la ville si elle n’avait pas été en grande partie détruite. L’auteur accompagne le lecteur dans la découverte d’une portion de l’histoire de l’architecture : Art déco, Néo-normand et modernisme et l’incite à regarder et redécouvrir la ville. 

 

Agenda

Epoque
Salon du livre de Caen

du 12 au 14 avril 2023


 

Appel à texte

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ARCHITECTURE ET URBANISME
(GRAND PUBLIC, VULGARISATION)

Permanent

Villas, architecture contemporaine, histoire de l'architecture, urbanisme n'hésitez pas à nous faire part de vos projets editions-entresol@protonmail.com

Les éditions Entresol, basée à Ouistreham depuis juin 2021, ont lancé un concours pour désigner les plus belles et plus originales villas de Ouistreham. Analysons un peu les résultats. Chercher à connaître la plus belle ou la plus originale des maisons de Ouistreham, est une affaire de goûts mais la convergence des réponses nous invite à penser que les goûts sont communs à une société, à une époque, et certainement aussi à une catégorie sociale. Sur plus de 100 répondants au vote, les réponses sont sans ambiguïté. La qualité architecturale des cinq premières villas les plus belles, est indiscutable. Ce sont principalement des villas signées d’architectes qui ont marqué leur temps. La première, la villa Bettina est l’œuvre de l’architecte Pisciaçais (de Poissy) Théophile Bourgeois, construite en 1906. L’étoile Polaire, en 5eme position est signée du même architecte, très réputé à l’époque pour ces villas « modernes », comme il les qualifiait lui-même. Deux villas de l’architecte caennais Duroy sont classés deuxième et troisième, la villa Clairefontaine et la villa Duroy (sa propre habitation). L’architecte a marqué de sa patte la station balnéaire avec une dizaine de villas, toutes remarquables, mais aussi des équipements publics incroyables comme les anciens casino et sémaphore, anciennes écoles et Poste du bourg. Les résultats de ce vote rendent un bel hommage à Duroy, qui s’est investi tant professionnellement qu’affectivement dans la ville. Il mériterait très certainement une rue à son nom… Ce qui ressort de ces votes en termes d’esthétique balnéaire est sans équivoque, avec une préférence claire pour le style néo-normand, dont les caractéristiques reposent sur un rez-de-chaussée / soubassement en pierre, est une élévation marquée par des décors en colombage soit en surépaisseur d’enduit, soit en application de planches d’habillage formant des motifs colombage. Ce goût du néo-normand semble s’imposer depuis la fin du XIXe siècle, car les commanditaires de villas ont largement plébiscité les architectes opérant dans ce style, que ce soit Rouvray, Duroy ou Bourgeois pour les villas cossus. Ce goût n’est toutefois pas exclusif, car la Forgette, en 4e position de ce classement, possède bien la morphologie d’une villa (tout en verticalité) mais sans présenter de motifs colombage. Toutefois, sa ferme débordante et son bow-window verts restent dans le vocabulaire général anglo-normand. Parmi ces plus belles demeures ouistrehamaises, une autre évidence s’impose : les toitures. Sont largement préférées les maisons aux toitures complexes, avec tourelles ou fermes débordantes. On trouve là encore un élément qui est fortement assimilé, chez les observateurs, à l’identité balnéaire. Finalement, le vote sur l’originalité des villas n’apporte pas beaucoup de différence. Beauté et originalité semble avoir le même ADN. Il est vrai que le grandiose des maisons sélectionnées, les différencie tellement d’habitations plus courantes, ou constructions actuelles, qu’elles paraissent incroyables aux yeux des observateurs. Ce vote a seulement fait émerger le Château de la Redoute, en deuxième position, avec son historicisme tranché qui dénote dans les rues de Ouistreham, mais aussi largement sur les côtes normandes. Sous les allures d’un château c’est bien une villa qui se cache, même une maison d’amis, qu’a fait ériger le comte de Milhau dans l’enceinte de sa propriété dans le quartier du port. Dans le même esprit, on peut s’étonner que malgré ses très bonnes notes, la villa Thierry, dans son style néo-gothique, n’apparaisse pas dans le classement. A croire que pour les spectateurs d’architecture trop d’originalité tue l’originalité. Notons, même si elle n’apparait pas dans le palmarès, qu’en 6e position arrive la villa Belle Ombre, de style moderne (après-guerre en béton), signée de l’architecte ouistrehamais Ohlmann. Il ressort de ce vote que le patrimoine Art-déco et moderne, reçoit des avis très tranchés. On aime, ou on n’aime pas, mais on est rarement mitigé. En termes d’esthétique ou d’originalité, globalement l’ancien prime, et notamment les constructions de la Belle Epoque. La grande gagnante de ce palmarès, la villa Bettina, représente un patrimoine important pour la station balnéaire. Par son architecture et son architecte, elle s’inscrit pleinement dans l’histoire des bains de mer et n’a pas à rougir de ses voisines de la Côte Fleurie.

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Résultat du concours
villas de Ouistreham

 

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17 rue froide, 14 150 Ouistreham

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